Comment le dire à la Nuit - Vincent Tassy #PLIB2019
Comment le dire à la Nuit - Vincent Tassy #PLIB2019
"Il aimait à en mettre le feu à son propre bûcher."
Auteur : Vincent Tassy
Genre : Fantastique/Gothique
Editions : Editions du Chat Noir
Date de sortie : Septembre 2018
Note* : ♥♥♥♥♥
La dame en noir vivait seule dans son château. Elle ne pouvait pas mourir. De tout ce temps qu'elle avait, elle ne faisait rien. Et puis un jour, elle trouva sur son chemin le garçon aux cheveux blancs.
Elle l'enleva.
Elle voulait vivre une histoire. Une histoire d'amour et de nuit qui traverserait les siècles.
Je me suis lancée dans ce roman totalement à l'aveuglette, en ayant seulement lu la quatrième de couverture, qui, vous en conviendrez, ne révèle pas grand chose, et en sachant vaguement que ça parlerait d'amour et de vampires. J'étais d'ailleurs un peu réticente sur ce dernier point, craignant une histoire à la Twilight dont je n'ai jamais été fan. Mais j'ai été agréablement surprise par ce roman et c'est le moins que l'on puisse dire. Il s'agit certainement de la plus belle découverte que j'ai pu faire dans le cadre du PLIB2019.
Le roman se sépare donc en quatre histoires commençant à des époques différentes mais étroitement liées les unes aux autres. On suit donc Athalie et Adriel, Egmont et Léopold, Rachel et Cléopatre, et enfin Parascève.
1691, Athalie est une femme sombre mystérieuse et, on le comprend assez tôt, rongée par la folie. Poussée par un amour qu'elle ne comprend pas, elle a enlevé Adriel, le jeune homme aux cheveux blancs, son exact opposé, dans l'espoir de donner un sens à son existence.
1856, Egmont et Léopold vivent une histoire d'amour qui doit rester secrète, et risque bien d'être menacée par le mariage d'Egmont avec la jeune Carolina.
Rachel et une jeune femme infiniment triste, aux allures de vieille femme, charmée par la musique de la cantatrice Cléopatre. Les deux femmes se rencontrent lorsque Rachel gagne un concours lui accordant un dîner avec l'artiste.
Parascève est une amoureuse des romans roses, plongée dedans dès la plus tendre enfance, elle vit à travers ces histoires d'amour sucrées. Cependant, les étranges visions auxquelles elle était sujette enfant refont surface, sans qu'elle puisse en exprimer la raison.
Vous l'aurez compris, malgré les siècles qui séparent nos personnages, ils finiront par se rencontrer, pour le meilleur ou pour le pire.
Le premier point positif que l'on peut relever est celui de l'importance de la représentation LGBT+ dans le roman. On assiste en effet à deux romances homosexuelles et on relève la présence de personnages trans, ce que je trouve encore rare, surtout lorsque ce n'est pas le propos principal du roman.
Pour continuer : les personnages. Pour la plupart ils traînent derrière eux les restes d'un lourd passé. Pour ne pas en dire trop j'ai été particulièrement touchée par l'histoire d'amour tragique entre Egmont et Léopold. J'ai aussi adoré le personnage de Rachel que j'ai trouvée assez fascinante sur certains points. Et évidemment j'ai beaucoup aimé découvrir les secrets d'Athalie tout au long du roman. D'ailleurs, tout comme Rachel j'ai été captivée par ses projets finaux, j'ai trouvé quelque chose de beau dans la folie de cette femme brisée par son histoire.
Mais le meilleur de ce roman reste incontestablement la plume de Vincent Tassy qui nous transporte comme dans un rêve. C'est beau, par moments on ne comprend pas tout, c'est plein d'images magnifique, poétiques, c'est parfois doux mais parfois d'une violence sans pareil. Même dans les avis négatifs que j'ai pu lire sur ce livre, tous s'accordaient pour dire que la plume était très belle, rien que pour ça ce roman mérite d'être lu. L'ambiance en elle même est très particulière, mélancolique quelque part entre le gothique et le spleen. Loin de mes habitudes de lecture j'ai pourtant été charmée dès les premières pages et ce jusqu'aux dernières lignes.
Pour conclure je ne peux que vous encourager à plonger dans l'univers mélancolique de Vincent Tassy. Pour ma part j'en ai savouré la moindre phrase, il ne fait aucun doute que prendrai plaisir à relire Comment le dire à la Nuit, et j'ai hâte de découvrir les autres romans de l'auteur qui me semblent tout aussi prometteurs.
Le roman se sépare donc en quatre histoires commençant à des époques différentes mais étroitement liées les unes aux autres. On suit donc Athalie et Adriel, Egmont et Léopold, Rachel et Cléopatre, et enfin Parascève.
1691, Athalie est une femme sombre mystérieuse et, on le comprend assez tôt, rongée par la folie. Poussée par un amour qu'elle ne comprend pas, elle a enlevé Adriel, le jeune homme aux cheveux blancs, son exact opposé, dans l'espoir de donner un sens à son existence.
1856, Egmont et Léopold vivent une histoire d'amour qui doit rester secrète, et risque bien d'être menacée par le mariage d'Egmont avec la jeune Carolina.
Rachel et une jeune femme infiniment triste, aux allures de vieille femme, charmée par la musique de la cantatrice Cléopatre. Les deux femmes se rencontrent lorsque Rachel gagne un concours lui accordant un dîner avec l'artiste.
Parascève est une amoureuse des romans roses, plongée dedans dès la plus tendre enfance, elle vit à travers ces histoires d'amour sucrées. Cependant, les étranges visions auxquelles elle était sujette enfant refont surface, sans qu'elle puisse en exprimer la raison.
Vous l'aurez compris, malgré les siècles qui séparent nos personnages, ils finiront par se rencontrer, pour le meilleur ou pour le pire.
Le premier point positif que l'on peut relever est celui de l'importance de la représentation LGBT+ dans le roman. On assiste en effet à deux romances homosexuelles et on relève la présence de personnages trans, ce que je trouve encore rare, surtout lorsque ce n'est pas le propos principal du roman.
Pour continuer : les personnages. Pour la plupart ils traînent derrière eux les restes d'un lourd passé. Pour ne pas en dire trop j'ai été particulièrement touchée par l'histoire d'amour tragique entre Egmont et Léopold. J'ai aussi adoré le personnage de Rachel que j'ai trouvée assez fascinante sur certains points. Et évidemment j'ai beaucoup aimé découvrir les secrets d'Athalie tout au long du roman. D'ailleurs, tout comme Rachel j'ai été captivée par ses projets finaux, j'ai trouvé quelque chose de beau dans la folie de cette femme brisée par son histoire.
Mais le meilleur de ce roman reste incontestablement la plume de Vincent Tassy qui nous transporte comme dans un rêve. C'est beau, par moments on ne comprend pas tout, c'est plein d'images magnifique, poétiques, c'est parfois doux mais parfois d'une violence sans pareil. Même dans les avis négatifs que j'ai pu lire sur ce livre, tous s'accordaient pour dire que la plume était très belle, rien que pour ça ce roman mérite d'être lu. L'ambiance en elle même est très particulière, mélancolique quelque part entre le gothique et le spleen. Loin de mes habitudes de lecture j'ai pourtant été charmée dès les premières pages et ce jusqu'aux dernières lignes.
Pour conclure je ne peux que vous encourager à plonger dans l'univers mélancolique de Vincent Tassy. Pour ma part j'en ai savouré la moindre phrase, il ne fait aucun doute que prendrai plaisir à relire Comment le dire à la Nuit, et j'ai hâte de découvrir les autres romans de l'auteur qui me semblent tout aussi prometteurs.
Atalante
*Notation :
♥♥♥♥♥ : Coup de cœur
✩✩✩✩✩: Lecture géniale, vraiment
✩✩✩✩: Lecture sympa
✩✩✩: Lecture mitigée
✩✩: Lecture décevante
✩: Mauvaise lecture
Ø: Lecture abandonnée
#PLIB2019
#ISBN9782375680897
#ISBN9782375680897
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